Médias et démocratie, éducation aux médias

Dans le cadre de nos partenariats, Reporters solidaires a participé à deux manifestations à l’Hôtel de Ville de Lyon.

Le 29 juin 2024, une table ronde intitulée « démocratie, médias et droits humains », organisée par l’association Tout va bien, en présence, entre autres, d’Alexandre Tcherkassov, prix Nobel de la paix 2022.

Le 4 juillet 2024, les 3e Assises de l’Education aux médias et à l’information (EMI), initiées par le Club de la Presse de Lyon.

AG 2024: le plein d’amitié

Le 15 juin 2024 a eu lieu dans le Haut-Beaujolais l’Assemblée générale annuelle de Reporters solidaires avec les quatre journalistes burkinabè en formation à l’ICOM-Université Lumière-Lyon 2. Etaient également présents Nadine, journaliste congolaise, Ismène, journaliste béninoise, ainsi que quelques invités.

Ismène, Nadine, Romaine, Abdoulaye, Bertille, Etienne et Ive Dao, la fille de Nadine

Le film Lyon-Conakry poursuit son chemin

Notre documentaire « Lyon-Conakry, le défi des migrations », réalisé par Hammady Chérif Bah et Jean-Pascal Bublex, fait une belle carrière. Diffusé sur Arte.fr et dans diverses salles, il est à nouveau projeté le 15 mars 2024 à 19 h au cinéma Le Méliès-Saint-François à St-Etienne, en collaboration avec la Cimade, dans le cadre de la Semaine de l’Egalité.

Lyon-Ouagadougou: la coopération continue

Il y a parfois loin des discours à la réalité. La venue à Lyon en février 2024 du président de la Délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté, apporte un démenti aux velléités officielles de suspendre la coopération entre la France et le Burkina Faso. Maurice Konaté, accueilli par Hélène Duvivier-Dromain, vice-présidente de la Métropole en charge des relations internationales et Philippe Di Loreto, directeur des relations internationales, affirme qu’il a le soutien du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, pour maintenir et même développer la coopération historique entre Lyon et Ouagadougou.

 

Les acteurs de la coopération, dont Reporters solidaires, ont présenté leurs actions menées au Burkina Faso. Nous étions accompagnés d’Etienne Sanon et d’Abdoulaye Tiénon, deux des quatre étudiants-journalistes burkinabè qui suivent actuellement des cours à l’ICOM-Lyon 2.

Maurice Konaté avec les Burkinabè de Lyon dont Etienne et Abdoulaye

4e promotion du Master en journalisme de Bobo-Dioulasso

C’est parti pour la 4e promotion du Master Techniques des métiers de l’Information (MTI) créé à l’Université Nazi-Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) en coopération avec l’Université Lumière-Lyon 2 et en partenariat avec Reporters solidaires (voir la page Burkina Faso 2: La coopération universitaire).

Comme pour les 2e et 3e promotions, les cours sont dispensés en distanciel pendant quatre mois. A l’issue de cette formation les Travaux dirigés (TD) ont lieu en présentiel à Bobo-Dioulasso.

Une nouveauté pour ce master. Conçu au départ sur une seule année, il va désormais se dérouler sur deux ans (M1 et M2) afin d’accueillir des étudiants de la filière Info-Com mise en place en 2020 à l’UNB, aux côtés de journalistes déjà professionnels.

Quatre journalistes burkinabè à Lyon

Dans la foulée du Master Techniques des métiers de l’Information (MTI) lancé à l’Université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) en 2017, quatre étudiants-journalistes de la troisième promotion sont arrivés à Lyon en janvier 2024. Grâce à des bourses Erasmus + délivrées dans le cadre des Mobilités internationales de crédits (MIC) ils suivent des cours à l’Institut de la Communication (ICOM) de l’Université Lumière-Lyon 2 jusqu’à fin juin. Reporters solidaires les accompagne dans leur recherche de logement et dans leurs différentes démarches téléphoniques, bancaires, de transport, etc.

Bonne arrivée à Romaine, Bertille, Etienne et Abdoulaye!

Master de journalisme à Bobo-Dioulasso

Malgré la situation difficile que traverse le Burkina Faso, 23 étudiants du Master 2 Techniques des métiers de l’information (TMI) de l’Université Nazi-Boni ont pu suivre en février 2023 les travaux dirigés (TD) encadrés par les membres de Reporters solidaires et les intervenants burkinabè: presse écrite, radio, TV et webjournalisme. Pour ces TD, ils ont couvert la 4e édition du Festival international des radios d’Afrique francophone (FIRAF) sur le thème: radio et transition, quelle contribution? Les débats ont porté essentiellement sur le travail des journalistes après les coups d’Etat, au Mali et au Burkina Faso (voir en page Burkina Faso 2: la coopération universitaire).

Interview de Abdoulaye Ouattara, commissaire général du FIRAF, par les étudiants 

La relève est assurée!

Dès le début de nos actions, nous avons voulu former des formateurs capables de prendre la relève de nos ateliers de formation en Guinée, au Mali et au Burkina Faso. Parmi les quelque 400 journalistes africains qui ont pu renforcer leurs capacités soit en participant à nos sessions, soit au cours de nos formations en immersion dans différents médias radio, TV et presse écrite, nombreux sont ceux qui ont répercuté ce qu’ils ont appris dans leur rédaction et nous les en remercions.

Afin de leur permettre l’obtention d’un diplôme susceptible d’apporter une plus grande reconnaissance de leur travail et de les faire progresser dans leur vie professionnelle, une quinzaine d’entre eux ont déjà pu bénéficier de bourses pour venir à Lyon suivre les cours du Master 2 « Nouvelles pratiques journalistiques » à l’Institut de la Communication (ICOM) de l’Université Lumière-Lyon2.

Dans l’objectif d’offrir une formation diplômante à un plus grand nombre de journalistes et d’étudiants en journalisme africains, Reporters solidaires s’est associée activement à la création du Master 2 « Techniques des métiers de l’Information » à l’Université Nazi-Boni à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). Depuis 2017, date de son lancement, trois promotions en présentiel puis en distanciel, se sont succédé avec succès, comprenant chacune entre 17 et 24 étudiants de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest (cf. page 2 Burkina Faso). Une fois leur diplôme obtenu, ils peuvent enseigner à leur tour à l’université ou dans des écoles de journalisme.

Enfin certains de nos stagiaires ont pris la relève de RS et se sont lancés dans l’organisation ou l’animation de formations. C’est le cas en France de Hammady Chérif Bah qui assure régulièrement des ateliers vidéo, au Burkina Faso de Aminata Sanou qui s’est spécialisée dans l’égalité des genres, de Abdoulaye Ouattara qui est devenu formateur pour la Deutsche Welle dans divers pays ouest-africains.  En Guinée, Aissata Camara a formé dix jeunes de l’équipe de communication de l’office guinéen de l’Organisation internationale des migrations (OIM). A Conakry, pendant un mois (juillet-août 2022) elle les a initiés à la production de contenus multimédias, postés sur la page Facebook de l’OIM. Celle-ci a financé entièrement ce programme.

 

La belle aventure de notre film sur Lyon-Conakry

Après avoir été primé et projeté à Lyon, à Vichy et dans plusieurs villes en France, à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) et Conakry (Guinée), ainsi que sur Lyon-Capitale TV, le documentaire « Lyon-Conakry, le défi des migrations » poursuit sa belle aventure. Il a été réalisé par Hammady Chérif Bah et Jean-Pascal Bublex dans le cadre du projet européen Frame Voice Report! porté par Reporters solidaires sous la dénomination « Migrations et Développement: les défis de Lyon-Conakry ».

En juin 2022, il a été diffusé sur Arte.fr tandis que la suite de ce film, un documentaire sur « Les Retournés », financé par Arte, a été diffusé dans les grands reportages de la chaîne.

Ces deux documentaires sont toujours visibles sur Youtube.

Notre documentaire à Conakry!

Notre documentaire Lyon-Conakry, le défi des migrations, réalisé par Hammady Chérif Bah et Jean-Pascal Bublex, est projeté dans la capitale de la Guinée mardi 29 mars 2022 à 16 h à Canal Olympia de Kaloum et jeudi 31 mars 2022 à 18 h au centre culturel franco-guinéen de Conakry (entrée libre et gratuite). Les projections sont suivies d’un débat en présence des réalisateurs. Ceux-ci tournent en effet en Guinée une suite de leur documentaire de 26 minutes, à la demande de Arte qui la diffusera dans ses grands reportages.

Dans le film, One Time interprète sa chanson sur l’immigration